En ce mois de janvier, faire un marathon à MARRAKECH peut paraître incongru, mais sans chrono et partant bon dernier, ce ne fut que du plaisir. Une organisation trés africaine; malgré une unique boucle, on peut se faire doubler par des gars quatre fois? Se faire doubler par une mobylette chargée d’un coureur est monnaie courante, courir à coté d’une fille en tchador n’est pas rare et j’ai même vu un marathonien en chaussures de foot.
La traversée sur plus d’une vingtaine de kms de la palmeraie, fut pleine de couleur (et de dromadaires).là bas, ce ne sont pas les vaches qui nous regardent courir, ce sont les ânes apathiques qui tractent des remorques débordantes de tout ce que l’on peut imaginer….
Je n’y ai pas rencontré Shéhérazade (Nicole n’est jamais loin), mais des gens gentils et affables et les seuls regards hautains étaient ceux des dromadaires.
Marrakech n’est qu’à 3 heures à peine d’avion de Paris et pour se donner la pêche pou l’année : rien de tel
Christian LHOTTE 3h 48′ 15 »